Génome Nouvelles perspectives pour lutter contre la rouille du soja
Un consortium mondial de chercheurs franchit une étape importante dans la lutte contre cette maladie dévastatrice du soja grâce à son séquençage complet.
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Pour accélérer l’innovation et mettre au point de nouvelles méthodes de lutte, douze organisations de recherche publiques, dont l’Inra en France, et privées sont parvenues à obtenir, pour la première fois, le séquençage et l’assemblage complet de trois souches de Phakopsora pachyrhizi, l’agent responsable de la rouille du soja.
« La rouille du soja est l’une des principales maladies du soja, provoquant la chute prématurée des feuilles, la maturation précoce de la plante, l’apparition de taches de couleur brune/rouille sur les feuilles et une réduction appréciable du rendement, rappelle le communiqué de presse. Dans des conditions climatiques favorables à l’agent pathogène, la rouille du soja peut entraîner des pertes de rendement allant jusqu’à 90 % si elle n’est pas contrôlée. Le pathogène montre une forte capacité d’adaptation et le nombre de solutions pratiques pour contrôler la maladie est limité. »
Plus d’un milliard de paires de bases
Ces résultats ouvrent à l’ensemble de la communauté scientifique des perspectives prometteuses pour mieux comprendre l’adaptabilité, l’évolution et la diversité génétique de P. pachyrhizi.
Le génome assemblé du champignon P. pachyrhizi comprend plus d’un milliard de paires de bases, représentant l’un des plus grands génomes de champignon séquencé jusqu’à présent.
Une analyse plus approfondie révèle que la majorité du génome est constituée d’éléments génétiques mobiles, ce qui permettrait à l’agent pathogène de s’adapter rapidement à de nouveaux environnements.
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